Premier jour de repérage pour l’OMEDOC et le collectif Manœuvre, entre la chapelle Saint-Clair à Banneville-sur-Ajon, le village du Plessis-Grimoult, la Pierre Dialan à Jurques, les étangs de Cahagnes, le village de Saint-Germain-d’Ectot où est implanté l’OMEDOC.
Entre unanimité pour certains lieux et difficulté à se projeter pour d’autres, il est question d’élargir la vision aux potentialités du lieu.
La proximité d’un sentier de randonnée, un site patrimonial remarquable, la présence d’une association locale valorisant le site, une vitrine à l’abandon, un endroit fréquenté ou au contraire insoupçonné des habitants, la proximité attrayante d’une antenne relais, l’accès à l’électricité, un site naturel classé, un lieu à l’accès difficile « qui se mérite », des airs de parc abandonné, un mini-cirque rocheux, un plan d’eau artificiel, un clochet déposé de son église, un lieu de passage. Autant d’aspects qui questionnent.
Quel site se prêterait d’avantage à un objet sonore ? Quelle pertinence ou impertinence selon les environnements ?
Les pistes de travail sonore s’échafaudent, en accord avec la démarche de l’OMEDOC :
- l’écoute du paysage, stimulé par des dispositifs d’amplification du son ou de guidage du regard.
- la conduction du son, de la musique vers le public, de sons distants qui se distordent dans les conduits qui les portent.
- le musicien réifié (ou musicien-objet).
- l’écoute intime, dans un contexte qui peut être incongru, suivant l’exemple de la cabine de « massage sonore » planté au milieu d’un champ.