Le boudin du futur
La Bazooka et le Siroco créent l’évènement : le Boudin du Futur. Mais quel est-il ? Chacun aura sa réponse, son avis, aura entendu dire que …
Le souhait est de créer un fantasme, une rumeur autour d’un projet dont le contenu s’ajuste avec la prise de « pouls » d’un territoire que l’on veut surprendre, avec en son cœur le célèbre marché de Saint-Romain de Colbosc. En alliant le traditionnel boudin local à la danse contemporaine, la Bazooka réalise un grand écart intrigant et détourne les préjugés entre l’ultra populaire et l’image élitiste de la danse.
S’immerger dans le projet
Immersion visuelle
Découvrir les binômes
Le Siroco
Le SiRoCo est une salle polyvalente ouverte en 2004 au cœur de Saint-Romain-de-Colbosc. Disposant d’un grand plateau et d’une capacité d’accueil de 319 personnes assises et 700 debout. La salle est gérée par l’association le SiRoCo depuis sa création et a pour mission d’y établir la saison culturelle professionnelle et pluridisciplinaire de la ville de Saint-Romain ainsi que la gestion des manifestations publiques et privées. La commune de Saint-Romain-de-Colbosc fait partie depuis le 1er janvier 2019 de la Communauté Urbaine : Le Havre Seine Métropole.
Un projet de développement du SiRoCo sur 5 ans a été validé par le Conseil d’Administration en juillet 2020. Il s’agit d’aller vers une augmentation de la diffusion, la création du rendez-vous SoLo(S) avec des propositions hors les murs, un développement de l’offre jeune public (représentations pendant les vacances scolaires, festival Ad Hoc), le développement de l’action culturelle en favorisant l’accès au SiRoCo des publics pendant des actions et des résidences d’artistes.
Le projet comprend aussi un volet convivialité en aménageant le hall afin de pouvoir accueillir et échanger avec le public.
L’ensemble de ces actions a comme ambition, à terme, de faire muter le SiRoCo pour devenir une salle culturelle à part entière qui rayonne sur le territoire.
La Bazooka
La BaZooKa est née en 2002, au Havre, de l’association de Sarah Crépin et Étienne Cuppens. Ensemble, ils conjuguent leurs imaginaires respectifs pour créer des projets à caractère chorégraphique : des spectacles et des installations plastiques. Leur fascination commune pour les effets d’optique les amène à inventer des dispositifs qui redistribuent la place du spectateur. Celui-ci se retrouve dans des situations inédites, son regard est sollicité́ d’une manière active et ludique.
Sarah et Etienne puisent dans leurs souvenirs d’enfance, réels ou fantasmés, pour inventer des personnages qui résonnent avec l’inconscient collectif et auxquels la danse donne de multiples dimensions. La confrontation est au cœur du processus de création. L’attirance pour l’abstraction d’un côté́ et un goût pour la dramaturgie de l’autre s’additionnent. Ils travaillent en utilisant la « libre association d’idées ». Ainsi, ils entrechoquent des éléments qui n’ont, a priori, rien à faire ensemble mais dont l’assemblage devient source de sens et d’émotion. Ce procédé débride l’imaginaire, élargit le champ des possibles et permet aux spectateurs adultes ainsi qu’aux enfants d’avoir le choix entre plusieurs lectures.